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Avec « Planet fraternity », des jeunes ornais s'ouvrent au monde

Avec « Planet fraternity », des jeunes ornais s'ouvrent au monde

Un article rédigé par Agathe Caudron - RCF Calvados-Manche, le 7 juin 2023  -  Modifié le 17 juillet 2023

Grâce au projet « Planet fraternity », les élèves de classe de 3e et de 2de du collège et lycée Marie-Immaculée à Sées dans l'Orne, ont vécu cette année des moments d’échanges, de découverte et de fraternité avec d’autres adolescents d’établissements catholiques de pays différents. En visioconférence 45 minutes par semaine, cela leur a permis de s'ouvrir au monde en découvrant différentes cultures.


 

©RCF Orne ©RCF Orne

« On peut être à Sées et accomplir de grandes choses. » Les paroles du secrétaire-général de l'Office international de l’Enseignement catholique (OIEC) résonnent dans la salle de spectacle du collège ornais, lundi 5 juin 2023. En face de lui, une soixantaine d’élèves sont assis et tiennent un diplôme dans les mains. Il s’agit des élèves qui ont participé à l’opération « bol de riz ».

 

Cette action de solidarité a permis de récolter 587 euros « à destination d’écoles en fragilité », précise Hervé Lecomte. Les adolescents présents sont impliqués dans le projet « Planet fraternity », créé il y a deux ans par l’OIEC. Il existe dans 23 pays et près de 6 000 élèves y ont contribué. Hervé Lecomte détaille :

 

Ce projet a vocation à faire en sorte que des enfants d’un pays puissent découvrir d’autres enfants, d’autres pays, au cours de leur scolarité, à travers des échanges en visio, des textes… 


 

Réaliser ce qu’il se passe dans le monde

Elliott et son camarade Gaël ont 15 ans. Cette option leur a permis de se rendre compte des difficultés rencontrées dans certains établissements du monde : « On s’est rendu compte que des élèves maliens n’ont pas la même vie que nous en Europe. Eux, n’ont qu’un ordinateur, quand nous, on en a plusieurs. Nous avons également une bonne connexion internet. »

Apprendre des cultures différentes de la sienne, mais pas seulement… Le directeur de l’établissement, Guillaume Pottier explique que le projet a aussi pour but d’évoquer des sujets d’actualité. « C’est une formidable occasion, surtout lorsqu’on communique avec des élèves ukrainiens. L’actualité nous rattrape. »

 

Une option pour les plus petits ?

Alice, élève de 4e, est intéressée par cette option, mais il lui faudra attendre l’année prochaine avant d’en bénéficier. Pour l’instant, seules les classes de 3e et de 2de peuvent y participer. Néanmoins, Hervé Lecomte et Guillaume Pottier ont annoncé que des élèves d’école primaire pourront prochainement y avoir droit…
 

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