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L'ours polaire, le symbole du réchauffement climatique

L'ours polaire, le symbole du réchauffement climatique

Un article rédigé par Maguelone Peuchot - RCF, le 27 février 2024  -  Modifié le 27 février 2024

"On a abusé de son image pour alerter sur les conséquences du réchauffement climatique, mais l’ours polaire vaut mieux que cela" écrit Rémy Marion dans son livre L’ours polaire, vagabond des glaces. En 2018, la population de l’ours polaire varie entre 20.000 et 25.000 individus selon WWF. Malheureusement, la fonte des glaces perturbe son territoire, la saison de la chasse et de la reproduction.

Photo d'illustration © Franceco Ungaro - Pexels Photo d'illustration © Franceco Ungaro - Pexels

L’ours polaire est le symbole des conséquences du changement climatique depuis 1990. L'Arctique, région qui s’étend de la Norvège à la mer de Béring séparant l’Alaska de la Sibérie, est le continent le plus touché par le réchauffement climatique. Cette fonte des glaces transforme le territoire de l'ours polaire, impactant alors son mode de vie.

Polémique autour de la population des Ursidés ? 

En 2017, un photographe de National Geographic avait diffusé une vidéo d’un ours blanc, décharné, désespérant de trouver sa nourriture. Cette vidéo avait suscité colère, tristesse et pitié des téléspectateurs transformant le tout en polémique. "Les images des ours polaires ont souvent été extraites de leur contexte" dénonce Rémy Marion. L’exactitude des faits est essentielle pour bien comprendre une situation dans son ensemble. La population des Ursidés est belle et bien menacée à cause de la réduction de son territoire et de la perturbation des saisons. "Mais aujourd’hui, la population des ours polaires est stable" rassure Rémy Marion.

Une situation plus globale 

"Toute la biodiversité est en danger. On ne pourra rien faire pour l'ours polaire en particulier” s’exclame Rémy Marion. Le réchauffement climatique menace non seulement l’ours polaire mais aussi d’autres espèces de l’Arctique comme les morses, les mouettes ivoire, les narvals. En 50 ans, la température de l’Arctique a augmenté de 3°C. Les conséquences de cette augmentation des températures concernent toute la faune et la flore du globe. "Si l’ours polaire disparaît, cela ne changera pas grand-chose à l’écosystème arctique, mais nous, êtres humains, aurons perdu un repère millénaire et un ancrage indispensable" dit-il dans son ouvrage L’ours polaire, vagabond des glaces aux éditions Actes Sud.
 

Journal RCF Journal de 07h30 du mardi 27 février
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