Radio don : pourquoi RCF a besoin de l'aide de ses auditeurs ?

C’est une période charnière pour RCF : le radio don donne le La des prochains mois. En effet, avec ses 64 antennes locales, RCF est la plus grande radio associative de France, et elle est donc avant tout une association qui dépend des dons. Ils représentent en tout 50% de son financement et cet argent est obtenu en grande partie en ce moment, pendant les deux derniers mois de l’année.

Des dons, pour garder une indépendance éditoriale et transmettre des valeurs chrétiennes

Un rendez-vous très important donc pour tracer l’avenir et réaffirmer les valeurs de la radio. Philippe Lansac est directeur général de RCF, il rappelle que la radio « propose un regard éditorial distinct, différent, qui est nourri de la doctrine sociale de l’église, d’un regard chrétien sur le monde ».

Le regard que RCF porte se veut emprunt de foi et d’espoir, malgré la misère et les guerres qui ravagent le monde. Un peu comme à la manière de l’Abbé Pierre qui rappelait que nous avons deux yeux : un pour voir la misère, l’autre pour admirer la beauté du monde. « RCF, c’est ça aussi, compare Philippe Lansac, c’est regarder ce monde tel qu’il est, et au-delà du buzz. C’est creuser, réfléchir, nuancer, aller chercher les gens qui connaissent les sujets et donner la parole aux gens qui vivent les choses sur le terrain ». 

Fidèlement à son slogan, le rôle de RCF est aussi et surtout de partager la joie. Y compris celle de « comprendre » les malheurs du monde pour prendre davantage de recul sur eux. La joie aussi, de trouver des solutions et de garder espoir et optimisme. « C’est ça la foi, c’est de croire que la vie est plus forte et qu’on est tous porteurs de ça », insiste Philippe Lansac. 

Des dons, pour moderniser les techniques de diffusion et toucher plus de monde

Pour porter cette parole et financer leurs projets, l’antenne nationale et les 64 radios locales ont besoin d’aide. A commencer par celles basées en Bretagne, qui ont vu plusieurs de leurs émetteurs cassés par la tempête Ciaran. Mais c’est aussi pour financer l’évolution de ce média que RCF a besoin de dons : « il y a pleins de nouveaux projets à lancer, je pense au DAB+ (diffusion de programmes de radio sous forme numérique, soit par radiodiffusion numérique hertzienne terrestre, soit par satellite et par Internet, NDLR), au digital, à internet », liste Philippe Lansac.

Tous ces changements coûtent chers mais ils permettent de toucher davantage de mon monde. Et c’est aussi une des autres préoccupations de RCF : « partager la joie de l’évangile au travers de cette ouverture aux autres ».