"On a plein de projets et on a besoin de vous pour les réaliser" : RCF lance le Printemps du don

"RCF, depuis toujours, vit essentiellement de dons. Elle vous appartient, cette radio, depuis plus de 40 ans", rappelle Philippe Lansac. Le directeur général et éditorial de RCF était l'invité de la matinale pour lancer la nouvelle édition du Printemps du don. 

Opérations spéciales pour Pâques et Noël, nouveaux podcasts, investissement dans le numérique : les projets sont nombreux...et couteux ! 

 

Améliorer l'application, un enjeu pour toucher les nouvelles générations 

Après le site l'année dernière, les dirigeants de RCF veulent, aujourd'hui, renouveler l'application. "La dernière fois, c'était il y a cinq ans et c'est la préhistoire dans le temps d'Internet", remarque Philippe Lansac. C'est un sujet dont "beaucoup" lui parlent. Et selon lui, cette nouvelle application aiderait à "toucher les jeunes", auditeurs de podcasts notamment, mais aussi du direct, accessible sur celle-ci. "Les jeunes utilisent les médias de manière différente, donc il faut qu'on utilise ça", précise-t-il.

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Être diffusé dans de nouveaux territoires

Aujourd'hui, RCF a 270 émetteurs, grâce notamment aux fréquences terrestres numériques (Dab +) depuis lesquelles elle a l'autorisation d'émettre. Et ce nombre doit augmenter pour que la joie se partage aux quatre coins de l'hexagone. Le directeur général et éditorial de RCF annonce que d'autres territoires pourraient bientôt recevoir la fréquence : "Une grande partie des Hauts-de-France, dont la Somme et Amiens, mais aussi l'Occitanie, dont Montpellier".

Seulement, maintenant que l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique a donné son accord pour émettre, RCF a besoin de financements "pour toucher de nouveaux auditeurs" : "chaque émetteur coûte entre 6000 et 8000 euros."

Une radio toujours plus proche de ses auditeurs

En complément de ces nouvelles ondes, au nord comme au sud de la France, les rédactions locales de RCF se déplacent sur le terrain. "L'idée est d'être proche de vous et de donner à entendre les hommes et les femmes proches de ces territoires", souhaite Philippe Lansac.

Cependant, le constat est clair : "ça coûte du temps et de l'argent". Il donne notamment l'exemple de la semaine Sainte qui cette année a eu lieu chez les bénédictines au Monastère de Saint-Thierry, près de Reims : "Ça a été une grande mobilisation pour la semaine sainte. Entendre ces femmes, et ce qu'elles portent dans la prière, c'est hyper important. Entre le transport, le logement et le matériel, cette opération spéciale nous a coûté entre 4000 et 5000 euros." 

En 2024, cette opération était possible, mais conscient d'une "baisse de dons de 15 %" avant avril, le directeur appelle à la générosité des donateurs : "On a vraiment besoin de vous dès maintenant. Peut-être que vous pouvez anticiper votre don." A la veille de l'ouverture, de la déclaration des impôts annuels, les donateurs peuvent aussi se rappeler qu'ils peuvent profiter d'une déduction fiscale grâce à leur générosité.

Il espère aussi que "plus de la moitié des dons" n'arrivent plus les "deux derniers mois de l'année". "N'attendez pas la fin de l'année, ça peut tout changer pour nous" ajoute-t-il.